ÉVÈNEMENTS
CONFÉRENCE : Filmer l’inimaginable ? – La représentation de la Shoah au cinéma, de 1945 aux années 1980
En collaboration avec le Centre National de l’Audiovisuel
Me 16/03 à 18h30
Dans le cadre de la sortie dans les salles de cinéma du film luxembourgeois « Le Chemin du Bonheur » de Nicolas Steil, en collaboration avec le Centre National de l’Audiovisuel.
La Shoah, c’est-à-dire l’exclusion, la persécution et l’extermination systématique des Juifs européens par le régime nazi, constitue un événement central de l’histoire de l’humanité récente.
Depuis que l’on connaît l’ampleur de ce massacre et les méthodes (en partie industrielles) utilisées par les nationaux-socialistes pour mettre en pratique la soi-disant « solution finale de la question juive » dans des camps d’extermination tels qu’Auschwitz-Birkenau, des débats ont eu lieu pour savoir si la Shoah peut être racontée au cinéma ou si les événements qui s’y déroulaient dépassent les possibilités et les limites de la représentation cinématographique. Elie Wiesel, survivant de la Shoah, écrivain et Lauréat du prix Nobel de la paix, a écrit dans les années 1980 : « On n’imagine pas l’inimaginable. Et surtout, on ne le montre pas à l’écran. »
Néanmoins, depuis 1945, d’innombrables documentaires, films et productions télévisuelles européennes et américaines ont tenté de reconstituer et de raconter à l’écran l’expérience et le fonctionnement des camps de concentration et d’extermination du « Troisième Reich ». Comment ces films ont-ils abordé le défi de filmer et de rendre tangible l’incommensurable et l’inimaginable ?
Cette ciné-Conférence propose, en langue française et ponctuée de nombreux extraits de films, un aperçu historique de la représentation cinématographique de la Shoah, de 1945 aux années 1980.
Par Yves Steichen, Historien au Centre national de l’audiovisuel (CNA)
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Date : 16 mars 2022
Heure : 18H30 – 20H
Entrée libre / Réservation obligatoire :
Adresse : Auditorium Cité, 3 Rue Genistre, 1623 Luxembourg
CovidCheck event
TABLE RONDE : Retrouver « Le Chemin du Bonheur »
En collaboration avec MemoShoah et la Fondation Luxembourgeoise pour la Mémoire de la Shoah
Lu 21/03 à 18h30
Dans le cadre de la sortie dans les salles de cinéma du film luxembourgeois « Le Chemin du Bonheur » de Nicolas Steil, en collaboration avec MemoShoah et la Fondation Luxembourgeoise pour la Mémoire de la Shoah.
Plus de 75 années après la fin de la Seconde Guerre mondiale, peu de témoins directs de la Shoah sont encore parmi nous et la plupart de ces survivants ont traversé cette période douloureuse de notre histoire à l’âge d’enfant.
Iris Productions, MemoShoah et la Fondation luxembourgeoise pour la Mémoire de la Shoah vous invitent à une table-ronde où deux de ces survivants accompagnés d’une réfugiée afghane, vont nous raconter leurs parcours de vie et comment ils ont pu retrouver le bonheur après ce qu’ils ont vécu dans le passé.
Nous vous invitons à rencontrer :
- Henri Roanne Rosenblatt, Ancien critique de cinéma et réalisateur de films documentaires, Henri Roanne-Rosenblatt fut mis, plusieurs mois après la Nuit de Cristal, à l’âge de 6 ans sur un Kindertransport, de Vienne à Bruxelles. Après un séjour dans une famille d’accueil, Henri vécut caché de 1942 à 1944. Cette expérience a nourri son roman « Le cinéma de Saül Birnbaum », à l’origine du film « Le Chemin du Bonheur », réalisé par Nicolas Steil.
- Claude Marx, Ancien président du Consistoire israélite du Luxembourg, membre fondateur et ancien co-président de MemoShoah, fut évacué en 1940 à l’âge de 6 ans avec sa famille, issue de Nancy, vers une petite ville au centre de la France. A partir de 1943, au moment où les rafles se firent de plus en plus menaçantes, au risque de leur liberté et de leur vie, les voisins cachèrent Claude dans le grenier. La Médaille des Justes leur fut attribuée après la guerre.
- Robabe Sharifi, femme afghane réfugiée qui vit depuis trois ans avec son fils au Luxembourg dans un centre à Schifflange. En 2019, elle a traversé l’Iran, la Turquie, la Grèce et l’Allemagne afin d’arriver au Grand-Duché.
- La table-ronde sera modérée par Laurent Moyse. Président de la Fondation luxembourgeoise pour la Mémoire de la Shoah et diplômé en journalisme et communication ainsi qu’en sciences économiques, Laurent Moyse est un journaliste indépendant et auteur de plusieurs livres. Il s’engage dans la sauvegarde de la mémoire des victimes de la Seconde Guerre mondiale. Dans ce contexte, il est l’auteur de nombreux articles, chroniques radiophoniques et conférences.
Date : 21 mars 2022
Heure : 18H30 – 20H30
Adresse : Auditorium Cité, 3 Rue Genistre, 1623 Luxembourg
Entrée libre / Réservation obligatoire :
CovidCheck event
CINÉ-DÉBAT : La résilience par le cinéma
En collaboration avec la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg
Me 30/03 à 19h00
Comment vivre avec l’abandon de ceux qui sont là pour nous aimer inconditionnellement, nos parents ? En inventant un autre monde, en s’inventant une autre réalité, en vivant dans un rêve éveillé, sans cesse reconstruit au jour le jour. Pour s’empêcher de penser au traumatisme originel, pour avoir soif de vie, pour avancer vers l’autre en prenant le moins de risques possibles.
L’amour que porte Saül au cinéma lui ouvre le chemin vers la résilience. Il parvient ainsi à reprendre une vie dite « normale » à la suite d’un traumatisme durant son enfance – l’abandon par ses parents du fait de l’extermination juive. Des psychologues et des psychanalystes reconnus, dont Boris Cyrulnik, se sont penchés sur la question de la résilience et sont unanimes quant à la difficulté de découvrir le bon moyen pour y accéder. Dans « Le Chemin du Bonheur », la passion amoureuse de Saül l’aide à guérir de ses maux. Et le cinéma joue un rôle majeur dans la reconstruction psychologique de ce personnage.
« Le Chemin du Bonheur » est une histoire qui nous fait comprendre qu’il ne faut jamais, jamais, abandonner !
► La projection du film est suivie d’un débat :
Avec Laurent Jullier (Théoricien français du cinéma et professeur d’études cinématographiques à l’Université de Nancy), Bruno Humbeeck (Docteur en Sciences de l’Education (Université de Rouen) et chargé de cours à l’UMONS), Gilbert Pregno (Président de la Commission Consultative des Droits de l’Homme) et Nicolas Steil (Auteur, metteur en scène, réalisateur et producteur luxembourgeois) | environ 60’ | en langue française
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Date : 30 mars 2022
Heure : 19h00 – 22h00
La projection sera suivie d’un débat.
Adresse : Cinémathèque de la Ville de Luxembourg, 17 Place du Théâtre, 2613 Luxembourg.
Entrée : plein tarif 3,70 € ; tarif réduit 2,40 €
CovidCheck event
Durée du film
115 minutes
Genre
Comédie dramatique
Auteurs
Michel Fessler & Henri Roanne-Rosenblatt
en collaboration avec Nicolas Steil
Production
Iris Productions (LU), Iris Films (BE), Tu Vas Voir (FR)
Coproduction
Belga Productions, RTBF, Voo & BeTv
Avec le soutien de
Film Fund Luxembourg
Wallimage
Screen.Brussels
Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Tax Shelter du Gouvernement Fédéral de Belgique via Belga Film Fund
D'AMOUR
D’AMOURS
D'AMOURS
ET DE GUERRE
D'AMOURS
ET DE RÉSILIENCE
D’AMOURS,
D’HUMOUR
ET D’HUMEURS
OÙ L’AMOUR SANS CESSE
SE RÉINVENTE
DE VIES ABÎMÉES
OÙ L’AMOUR
GUÉRIT LES BLESSURES
CHALEUREUSE
ET RÉCONFORTANTE
UNE HISTOIRE QUI
COMMENCE MAL
MAIS QUI FINIT BIEN
En fin de compte il n’y a que l’amour qui puisse nous sauver
SYNOPSIS
Comment vivre avec l’abandon de ceux qui sont là pour nous aimer inconditionnellement, nos parents ?
En inventant un autre monde, en s’inventant une autre réalité, en vivant dans un rêve éveillé, sans cesse reconstruit au jour le jour.
Pour s’empêcher de penser au traumatisme originel, pour avoir soif de vie, pour avancer vers l’autre en prenant le moins de risques possibles.
Saül Birnbaum est un « enfant caché », un de ceux qui à l’âge de 6 ans a dû être séparé de ses parents pour échapper à la Shoah à venir et envoyé par un Kindertransport à l’étranger, de Vienne à Bruxelles.
En 1986, Saül est sur la voie de la résilience, il réinvente sa vie, il tente de la réenchanter, il a ouvert un Delicatessen qui ne ressemble à aucun autre, où le 7ième Art triomphe tous les jours sur la scène de ce restaurant en représentation permanente. Avec Joakin, son protégé, un jeune réalisateur chilien qui a fui Pinochet, ils décident d’écrire l’histoire de l’enfance de Saül et d’en faire un film, ce qui leur permettra à tous deux de « guérir » un peu plus.
Mais voilà que l’amour frappe à sa porte et le confronte à son passé. Elle l’aime, il l’aime, elle disparaît, il se perd, elle revient, il revit, elle l’abandonne à nouveau, il s’abandonne …
Le Chemin du Bonheur est une histoire qui nous fait comprendre qu’il ne faut jamais, jamais, abandonner !
QUELQUES REPÈRES DE MISE EN CONTEXTE
Comment survivre et surmonter les traumatismes vécus ?
Telle est la question qui se pose à l’ensemble des protagonistes principaux – Saül, Hannah, Ed, Joakin et sa mère Beatriz… tous ont vécu un traumatisme et tentent de s’en relever.
Mais au-delà, nos personnages se retrouvent confrontés à la difficulté du pardon : seront-ils capables de pardonner et d’aller de l’avant, tout en faisant la paix avec leur passé et les souvenirs qui les hantent ? Telle est la question de fond que pose Le Chemin du Bonheur.
L’humour, un élément indispensable
En y associant le recours à l’humour, le film ne se place pas dans les représentations conventionnelles des films sur la Shoah. Sans pour autant dédramatiser la gravité de cette période, le film apporte un décalage en se basant sur une évocation plutôt que sur une reconstitution historique. Les faits sont ainsi amenés à l’écran tels des souvenirs, qui ne sont jamais l’exacte représentation de la réalité mais tout comme dans un souvenir, s’y mêlent réalité et imaginaire.
Le cinéma - élément cristallisateur de la résilience
Au-delà du plaisir qu’auront les spectateurs à retrouver et à reconnaître les nombreuses références cinématographiques tout au long du film, Le Chemin du Bonheur veut mettre en scène le cinéma comme un caractère à part entière : c’est autour du cinéma que se rencontrent et se retrouvent nos personnages ; le cinéma est le lien entre eux autant que le baume qui permet leur guérison.
… Le lieu où la magie du cinéma opère ? Le Délicatessen NEW MANHATTAN, ce temple du septième art, le cœur d’un film fluide à la manière d’une comédie musicale.
Le Chemin du Bonheur, une ode à la vie et à l’amour
Le Chemin du Bonheur est un film qui traite avant tout d’amour(s) – sous toutes ses formes.
Que ce soit l’amour entre un homme et une femme, l’amour d’un père, d’une mère, pour son enfant de sang ou d’adoption, l’amour du cinéma, l’amitié … ou encore l’amour de soi : les personnages ont tous en commun ce fil directeur, qui dicte en fin de compte leurs agissements. Le message du film étant que seul l’amour peut nous sauver.
Le Chemin du Bonheur est un film qui célèbre la vie, en dépit du mal et des traumatismes vécus.
C’est un film qui vous veut du bien !
CASTING
SIMON ABKARIAN
SAÜL BIRNBAUM
PASCALE ARBILLOT
HANNAH MOSKOWICZ
DJANGO SCHREVENS
JOAKIN ROJAS
ANDRÉ JUNG
EDWARD KIEV
MICHEL VUILLERMOZ de la comédie française
ROBERT DE TRÉVIGNAC
ERIC CARAVACA
PIERRE ASLON / DANIEL SILBERSTEIN
HELENA NOGUERRA
BEATRIZ ROJAS
ROXANE DURAN
RACHEL ROSENBLUM
RAOUL SCHLECHTER
SAMUEL ROSENBLUM
TANIA GARBARSKI
HÉLÈNE SILBERSTEIN
NATHALIE LAROCHE
JUSTINE VERREKEN
MATHILDA MAY
SARAH GLÜCKSMANN
BRIGITTE FOSSEY
JUDITH ASKELEVICZ
PRÉSENTATION DU RÉALISATEUR
AUTEUR RÉALISATEUR :
Nicolas Steil a mis en scène cinq pièces au théâtre : Combats de Carlos Battle Jordà (2001, La jeune fille et la mort d’Aril Dorfman (2003), L’affaire Suberville (2004), Table Rase de Jean-Louis Schlesser (2005) et Central Park West de Woody Allen (2007).
Il a collaboré à l’écriture du Club des Chômeurs d’Andy Bausch, Baby(A)lone réalisé par Donato Rotunno et de son première long-métrage, Réfractaire sortie en 2009. Le film a participé dans plus d’une trentaine de festivals internationaux et remportés six prix. Le Chemin du Bonheur est son deuxième long-métrage.
FILMOGRAPHIE
LE CHEMIN DU BONHEUR | LONG-MÉTRAGE DE FICTION | 2021
RÉFRACTAIRE | LONG-MÉTRAGE DE FICTION | 2009
BIOGRAPHIE
Nicolas Steil entame sa carrière professionnelle dans les années 1980 comme journaliste de presse écrite. Il réalise de nombreux reportages de terrain notamment au Liban qui l’inciteront à devenir reporter pour la télévision. Il entre ainsi à RTL TV en 1983 comme reporter puis présentateur du journal télévisé. Il devient par la suite réalisateur et producteur de documentaires.
En 1986, il crée sa propre société de production, IRIS PRODUCTIONS avec laquelle il produit et réalise des documentaires, des émissions de télévision, des films publicitaires avant de s’orienter davantage vers le cinéma avec la production de longs-métrages de fiction, d’animation et documentaires.
Au fil des années, le GROUPE IRIS s’est agrandi avec des filiales en Belgique, en Allemagne et en France à travers Rezo Films.
Nicolas Steil a aujourd’hui produit et coproduit plus de cinquante films.
IRIS GROUP
IRIS GROUP regroupe des sociétés de production et de distribution internationale avec des filiales au Luxembourg, France, Allemagne et en Belgique. Aujourd’hui, fort de sa réputation en termes de production et de distribution, le groupe est un acteur stratégique incontournable du marché cinématographique européen. L’origine du groupe date de 1986, lorsque Nicolas Steil fonde Iris Productions, l’une des premières sociétés de production au Luxembourg.
IRIS GROUP comprend Iris Productions Deutschland à Berlin, et Iris Films à Bruxelles. En 2011, le groupe est entré dans le capital de Rezo Films, une société de distribution bien établie en France depuis plus d’une vingtaine d’année. La société de distribution comprend également une filiale de production, Rezo Productions.
IRIS GROUP a produit avec des partenaires français, belges, suisses, québécois, autrichiens, italiens, allemands, néerlandais, anglais et irlandais. Depuis quelques années, le groupe se concentre également sur la production de séries TV.
IRIS GROUP a produit et coproduit plus d’une centaine d’oeuvres, vendu plus de 250 films à l’international et distribué plus de 300 films en France.
FILMOGRAPHIE RÉCENTE
LE CHEMIN DU BONHEUR (2021)
Long-métrage de fiction réalisé par Nicolas Steil – Iris Group (LU, BE), Tu Vas Voir (FR)
BAD BANKS – SAISON 2 (2020)
Série TV réalisée par Christian Zübert – Letterbox Filmproduktion (DE), Iris Productions (LU), Real Film Berlin (DE)
NEVER GROW OLD (2019)
Long-métrage de fiction réalisé par Ivan Kavanagh – Ripple World Pictures (IE), Iris Group (LU, BE, FR)
TREMBLEMENTS (2019)
Long-métrage de fiction réalisé par Jayro Bustamante – Tu Vas Voir (FR), La Casa de Producción (GT), Iris Productions (LU), Memento Films (FR), ARTE France Cinéma (FR)
1918-1939 : LES RÊVES BRISÉS DE L’ENTRE-DEUX-GUERRES (2018)
Séries TV docu-fiction réalisée par Jan Peter & Frédéric Goupil – LOOKSfilm (DE), Les Films d’Ici (FR), Iris Group (LU, BE)
JUSTICE_DOT_NET (2018)
Long-métrage de fiction réalisé par Pol Cruchten – Iris Productions (LU), Lyla Films (CA) & Ripple World Pictures (IE)
BAD BANKS – SAISON 1 (2018)
Série TV réalisée par Christian Schwochow – Letterbox Filmproduktion (DE) & Iris Productions (LU)
STORM (2017)
Long-métrage de fiction réalisé par Dennis Bots – Phanta Basta (NL), Iris Productions (LU), Bulletproof Cupid (BE)
COLONIA (2016)
Long-métrage de fiction réalisé par Florian Gallenberger – Majestic Filmproduktion (DE), Iris Group (LU, FR), Rat Pack Filmproduktion (DE), Fred Films (UK)
THE DARK SIDE OF THE MOON (2015)
Long-métrage de fiction réalisé par Martin Suter – Port au Prince Film & Kultur Produktion (DE), Iris Productions (LU)
SUNSET SONG (2015)
Long-métrage de fiction réalisé par Terence Davies – Hurricane Films (UK), Iris Productions (LU), Sellout Pictures (UK)
BABY(A)LONE (2014)
Long-métrage de fiction réalisé par Donato Rotunno – Iris Group (LU, BE)
RÉFRACTAIRE (2009)
Long-métrage de fiction réalisé par Nicolas Steil – Iris Productions (LU), CAB Productions (CH)